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Passage de grade du 17 novembre 2013
Journée Bernard Midan, novembre 2013
Etre ceinture noire par Alain BINI, 2006
Le grade par la Fédération Française de Judo
CARRE Florence : 40 points
SPATAFORA David : 20 points
EL MOSSAYD Mounir : 20 points
ALLIBERT Guillaume : 10 points
Florence valide son test compétition pour son 3ème Dan, et sans y laisser son genou cette fois!
Il aurait été malheureux que Guillaume parte bientôt en Australie sans marquer ses derniers points manquants (3 seulement…) pour son 2ème dan. C’est chose faîte! Avec la validation de son test d’arbitrage, la veille sur une compétition qui n’a pas manqué de ferveur, ce fut un bon week end pour Guillaume.
Mounir, à son rythme, marque aisément ses points sur ses deux premiers combats, et tombe face à son troisième adversaire sur une tentative de contre qui manquait vraisemblablement de conviction : sanction immédiate pour Mounir, Ippon! Mais celui-ci ira dans la musette de son adversaire. Il va falloir monter le rythme d’un, voire deux crans pour la semaine prochaine.
C’était pour David, une reprise de contact avec la compétition après un bon nombre d’années sans judo. Et il y a de beaux restes! Il nous a fait plaisir, et sûrement et avant tout, IL S’EST FAIT PLAISIR, en plaçant un superbe uchi mata au premier combat. Malgré une défaite dûe à un manque de lucidité dont a su profiter son adversaire, c’est un bon retour pour David.
Tout ce petit monde était accompagné de Mélanie, fervente admiratrice et camerawoman pour l’occasion. Merci à elle pour son soutien.
Chaque année, les ceintures noires (jeunes et anciens) de la région se rassemblent en toute amitié ce jour, qui rend hommage à Monsieur MIDAN. C’est aussi l’occasion de démontrer un kata (coupe Marc MARTIN) et un yakusoku geïko (coupe Serge Oudart). C’est ce qu’ont fait au pied levé Sébastien et Mounir, et ont remporté la coupe S. Oudart cette année face à trois autres couples. Belle initiative, et bravo à tous les deux !
Être ceinture noire : droits et devoirs / appartenir a un clan, une famille, un club ? Avoir suivi l’enseignement d’un professeur et en être fier ? Qu’est-ce que cela signifie ? Historique de la discipline et panégyrique de ceux qui en ont fait la gloire.
Pratiquer un sport de combat ou un art guerrier, qu’en penser ? Faut-il ne faire la guerre que lorsque le guerrier est prêt ? Ou un guerrier doit-il se préparer en permanence pour être opérationnel à la moindre alerte ?
CEINTURE NOIRE
Le devenir est non seulement être dans une famille mais au rang supérieur de la famille, et si l’on est fier de sa famille, on a à cœur de voir tous les éléments de la famille en être aussi fier, donc on a conscience d’être un exemple pour nos cadets et il me semble nécessaire de vouloir être un « bon » exemple, ce qui sous-entend être présent partout ou le judo risque d’être attaqué ou mal compris, ou on risque de prendre des décisions contraire a l’esprit du judo, de la cohésion des ceintures noires dépend l’avenir du judo.
Si vous estimez que le judo vous a apporte quelque chose d’important dans la construction de l’humain que vous êtes, n’estimez-vous pas avoir quelques dettes ? Comment allez-vous vous en acquitter ?
Et ce judo, vous l’avez appris tous seul ? Celui ou ceux ou celles qui vous ont permis de posséder cet art qui a embelli votre vie ne méritent-t-ils (ou elles) pas quelque reconnaissance ? Comment allez-vous leur prouver votre reconnaissance ? En vous débarrassant en leur achetant une fleur le jour de leur mort ?
S’intéresser a ceux qui ont fait la gloire du judo physique et philosophique serait faire un pas vers l’installation de la foi !
ART GUERRIER
Nul ne sait quand un conflit va éclater, mais lorsque sa patrie est en danger il faut partir au combat, c’est le lot des guerriers ! Donc ils doivent être prêts en permanence pour ne pas être pris au dépourvu !
Nous, judoka, savons quand les combats auront lieu, donc nous avons tout loisir de nous préparer ! Ne pas le faire serait suicidaire et imbécile !
Le grade en judo représente une triple valeur :
SHIN , la moralité, l’esprit, le caractère.
GI , la technique, l’habilité.
TAI , la force du corps, la « forme physique ».
Ces valeurs doivent exister chez chaque pratiquant, en proportion variable selon l’âge ou l’état de santé mais c’est la valeur du SHIN qui doit dominer. Celui qui ne la posséde pas est privé du principe essentiel.
Le judoka Ceinture Noire doit comprendre l’importance de ces valeurs et s’efforcer de les mettre en pratique.
SI LA CEINTURE NOIRE CONFERE A CELUI QUI LA PORTE UN PRESTIGE CERTAIN, ELLE LUI DONNE EN MÊME TEMPS LA RESPONSABILITE D’ÊTRE UN EXEMPLE.