Savoir se tenir en shizen-tai (posture naturelle)
en jigo_tai (posture défensive)
Connaître le kumi kata fondamental tsurité (main au revers, pêcher pour déséquilibrer) hikité (main à la manche).
Savoir se déplacer en tsuri-ashi (en laissant glisser, la plante du pied) en tsugi ashi (pas chassés) ou ayumi-ashi (en croisant les pieds)
Connaître les déplacements de base comme mae-sabaki placement de corps en avançant ou ushiro-sabaki placement de corps en reculant, mae-mawari-sabaki placement du corps rotatif avant, ushiro-mae-sabaki placement du corps rotatif arrière.
Les chutes: ushiro-ukemi chute arrière, yoko-ukemi (chute de côté), mae-ukemi (chute avant)
Tout cela peut être rassemblé dans ce que l’Ecole française de judo a appelé, les habiletés techniques fondamentales. Elles peuvent être travaillées seules (tendoku-renshu) ou à deux en interaction (sotai-renshu).
Viennent ensuite uchi-komi ( uchi l’idée de frapper perpendiculairement, avec un maximum de force) c’est donc par la répétition, former son corps à la technique, en respectant scrupuleusement toutes les étapes que sont le kuzushi (destruction de la posture du partenaire) le tsukuri (construction de notre position d’avantage et de la position de désavantage du partenaire) et le kake (placement spécifique à la technique).
Nage-komi c’est faire un pas de plus et aller jusqu’à la projection. Kakari-geiko (L’un attaque, l’autre résiste ) Yaku-soku-geiko (système d’attaques prédéfini) Entraînement libre sans résister, situations pédagogiques menant au randori (expression libre) le randori permet la rencontre de deux judokas dans une confrontation dont la victoire ou la défaite n’est aucunement l’enjeu. Il est pratiqué dans une perspective de progression.